Lima - Huaraz, on grimpe...a

Lundi 22 septembre

On quitte Lima vers 9 heures. Le bus est très confortable, le voyage prendra plus de 8 heures (pour même pas 30 dollars pour les 2).

Aussitôt qu'on quitte le centre ville, on voit le vrai visage de Lima. C'est sale, c'est pauvre, tout a l'air "pas fini" et c'est plein de chiens errants. Dans les collines qui entourent la ville,  on peut y voir des maisons qui ressemblent aux favelas du Brésil.

Tout autour de Lima c'est désertique, et on voit plein de dunes de sables, d'ailleurs il ne pleut presque jamais ici. Ensuite la route longe le Pacifique et ses falaises, vraiment de toute beauté.

Après l'arrêt diner,  on commence la grimpette qui va durer plus de 4 heures. On traverse des vallées verdoyantes bordées de montagnes de roches où il ne pousse que des cactus.  On voit beaucoup de femmes portant l'habit traditionnel, jupe de laine et nombreux jupons, collant epais, chemise, lainage et un poncho, sans oublier le fameux chapeaux "cowboy-haut de forme". Elles sont vraiment belles.

On fait une belle rencontre dans le bus, 3 brésiliens qui se rendent à Huaraz faire du trekking.  L'un d'eux est un grimpeur chevronné (c'est sa 5ieme visite ici et il connaît bien la région). Ils nous proposent de les accompagner demain pour un trek d'acclimatation facile. On accepte avec plaisir.

Vers la fin de la montée, on commence à sentir les effets de l'altitude,  léger mal de tête et étourdissements. Le bus en arrache, et on longe les précipices tout l'après midi. On arrive sain et sauf, on est rendu à 3090 mètres.  La ville est horrible, elle a été détruite en 1970 par un séisme qui a fait 70,000 morts. On peut pas dire que la reconstruction est une réussite mais on est ici pour les marches en montagnes.

Notre hôtel est très bien, propre et bien situé.  En visitant le centre, on tombe sur une parade de jeunes étudiants qui soulignent l'anniversaire de la fondation de leur collège.

La ville a un air de Katmandou au Népal avec toute ses agences de trekking et les restos pour touristes.