Buenos Aires - jour 2, visite du centro

Samedi le 29 novembre

La nuit a été bonne, c'est assez tranquille pour bien dormir. On prend un bon déjeuner , du yogourt, des muslix, des toasts du jus et du café,  comme à la maison!

Il fait encore très chaud et humide aujourd'hui, on décide de se rendre au centre-ville en bus ( on a acheté notre carte de transport bus-métro). On débarque sur l'avenue du 9 de julio où se trouve l'obelisque de 67 mètres, érigé en 1936, c'est un lieu de rencontre lors des grandes victoires sportives. Au loin on peut voir sur un immeuble, l'immense portrait de Eva Peron, qui fût la femme du président Peron de 1946 à sa mort en 1952, à seulement 33 ans (elle est vénérée ici, car elle s'est beaucoup impliquée dans la cause des pauvres et des travailleurs).

On descend jusqu'à la place De Mayo, où se trouve la casa Rosada, qui abrite les bureaux de la présidente Cristina Kirchner. La maison est de couleur saumon c'est un peu bizarre et pas très beau. Il y a aussi la cathédrale qui est plutôt faite comme le panthéon de Paris, et où on peut voir le tombeau bien gardé de José de San Martin, un héro militaire de l'indépendance du pays. Sur la place se tient aussi un marché les week-end,  c'est plein de produits d'artisanat.

Après avoir mangé notre lunch, on va ensuite vers le quartier San Telmo, on s'arrête à la statue de Mafalda (l'auteur de la BD est Argentin). On attend pour prendre une photo avec Mafalda qui n'a pas vieillie (j'ai beaucoup lue et aimée les histoires de Mafalda (Paule) et quand on la relit elle est toujours d'actualité). On marche jusqu'au parc Dorrego où il y a encore un marché d'artisans et des danseurs de Tango sur la place.

On traverse ensuite le canal qui était l'ancien port et où on trouve plein de restos et de condos chics. La chaleur et l'humidité nous rentre dedans, on décide de revenir à l'appartement pour se faire notre premier souper en 2 mois et demi. On passe par la rue Florida ( rue piétonne où magasins et changeurs d'argent se succèdent), avant de reprendre le bus pour la "maison".

On est bien content de retouver l'air climatisé et on se concocte des pâtes et une salade accompagnés de bon vin naturellement.  Il y a de gros orages ce soir et on annonce de la pluie pour demain et une baisse de température pour les prochains jours.

La presidenta (assez poupoune !) :

Le soulier plate-forme est tres a la mode ici :

Buenos Aires - jour 1

Vendredi le 28 novembre

Après le petit déjeuner, on saute dans un taxi pour se rendre au terminus de bus. Il n'y a que 3 compagnies qui va à Buenos Aires,  on prend la moins cher. On comprend pourquoi lorsque des pièces tombent du plafond lorsqu'on passe sur des bosses, ce bus est d'une autre époque. On arrive à la station de bus de Retiro après 4h30 d'autoroute (6 voies de chaque côté près de Buenos Aires).

On saute dans un taxi pour se rendre à notre appart. La course en taxi coutera un peu plus cher que prévu, car on s'aperçoit en cours de route que le chauffeur n'a pas pris le chemin le plus court (c'est une première dans le voyage, habituellement les chauffeurs ne nous faisaient pas faire de détour inutile).

On arrive à l'appartement, où notre hôte Carlos nous attend. L'appartement est situé sur un grand boulevard (rien de moins que 4 voies pour circuler et 2 pour stationner) mais il est bien insonorisé, climatisé et bien décoré. On va enfin pouvoir se concocter de bons déjeuners et quelques soupers. Carlos nous explique sur une carte, les principales attractions de B. A. ainsi que les consignes d'usage (faut barrer les portes ici 😊) On est content ça va faire du bien de rester au même endroit pendant 7 jours.

On part ensuite faire l'épicerie, les prix sont comme chez nous, par contre le vin est vraiment pas cher ici et on a vu du pain tranché à 7$ cdn. En fin de journée,  on part explorer notre quartier.

On est dans le quartier Palermo, celui-ci est reconnu pour ses boutiques de mode, ses nombreux restos et sa vie nocturne. Paule est comblé, le quartier boudonne de vie, on voit plein de cyclistes (il y a de nombreuses pistes cyclables), les terrasses sont bondées de gens, les boutiques de mode sont originales et il y des galeries d'art un peu partout.

On soupe sur une terrasse (ici les gens soupent pas avant 9 heures), des médaillons de boeuf avec une réduction de malbec accompagné d'une purée de pommes de terre au noix tout simplement exquis.

Vitrine d'un resto, des quartiers de boeuf qui cuisent :

Rosario - Le Che et la plage

Jeudi le 27 novembre

Pas de presse ce matin, il fait beau et chaud et on quitte la chambre vers 10 heures, à la recherche de la première demeure du Che. On trouve sans problème et on ne peut pas visiter. On prend une photo et on se dirige vers la rivière car on s'est fait dire qu'il y avait un endroit pour louer des vélos.

En cours de route, on tombe sur un centre culturel,  où on peut voir une petite exposition de photos. C'est bien sympa comme endroit,  les toilettes des hommes on même été convertis en oeuvre d'art (avec graffitis).

On se rend au centre de location de vélo mais on constate qu'il y a finalement un bateau qui se rend sur les iles d'où on pourra profiter de la plage. On change donc nos plans, retour à la chambre pour ramasser nos maillots de bain,  les serviettes de l'hôtel et c'est "vamos a la playa".

Le traversée se fait rapidement et rendu sur l'île,  on arrive à se trouver un coin tranquille. Au début,  on n'ose pas se baigner dans le fleuve Parana car on s'est fait dire qu'il y avait des piranhas mais il fait tellement chaud qu'on ne résiste pas. L'eau est très chaude et les piranhas nous laissent tranquilles (c'est peut être une légende urbaine).

On revient en ville sur le dernier bateau,  il est rendu 7 heures,  la journée a été magnifique. Pour souper,  on déguste un délicieux poulet rôti sur la braise, arrosé de sauce "chimichurri" dans notre chambre. Miam !

Demain on quitte pour Buenos Aires,  on a beaucoup aimé Rosario, c'est une belle ville coloniale, il y a plein d'arbres, de bons restos et en prime de superbes plages.

Déjeuner argentin :

Le Che est encore très présent sur les murs :

La maison du Che :