On laisse nos bagages en consigne à l'hôtel et on part pour la journée. On a pas de programme précis, on improvisera. Premier arrêt au mercado pour un sandwich de "palta" (avocat) et un autre aux oeufs, le tout accompagné d'un café instant (on s'ennuie de notre cafetière expresso, ici le café est rarement bon).
On flâne dans les rues, on magasine les souvenirs puis on décide d'aller au musée de la coca. On nous explique en long et en large tout ce qu'il faut savoir sur la cocaine. Quand on termine la visite on a juste envie de se mettre à mâcher des feuilles de coca (ça ouvre l'esprit, ça stimule, ça coupe la faim et ça rend le travail moins difficile. ... il parait...).
Après dîner (du poulet pas pané, ni frit, c'est pas arrivé souvent), on retourne à El Alto en téléphérique pour y visiter le marché du dimanche. C'est fou le monde qu'il y a dans le téléphérique, c'est la sortie à faire le dimanche. En passant au dessus du cimetière, on voit encore plus de gens qu'hier: ils pique-niquent, ça joue de la musique, c'est pour souligner la fête des morts.
Le marché d'El Alto s'adresse surtout aux boliviens. On y vend surtout des vêtements et des chaussures usagés et beaucoup de CD et de DVD piratés. On y trouve quand même un tissu typique du coin. Pour redescendre à La Paz, la file d'attente était très longue, avec la petite pluie qui tombait c'était pas chaud sur les hauteurs ( 4000 mètres).
On revient en ville, on mange une bouchée, on récupère les sacs à dos et on se rend à la station de bus. Le bus est moins luxueux que ceux du Pérou, mais ça fera l'affaire, c'est quand même juste 13 heures ☺. En fin de compte, on a trouvé la ville belle vue d'en haut (en téléphérique ou à partir des miradors), mais quand on est dedans c'est un vrai bordel. Les rues et les trottoirs sont dans un état lamentable, c'est sale, c'est tout croche, encore une fois on se rend compte qu'on est dans un pays qui en arrache.
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