jeudi 11 décembre 2014

De Mendoza à Valparaiso

Mercredi le 10 décembre

On a donné rendez-vous à Daniel à 8h30 à l'appart pour lui remettre les clés, avant de se rendre au terminal d'omnibus (c'est comme ça qu'on nomme le terminus d'autobus ici). Il est 8h40h et il n'est toujours pas là alors on laisse les clés sur la table et on descend. Il arrive sur le fait en courant et en s'excusant, car il y avait été pris dans la circulation (on peut pas lui en vouloir, il est trop sympathique). On saute dans un taxi et on arrive vite fait au terminus.

Comme c'est un bus qui traverse les frontières,  on doit montrer nos passeports et on nous donne un papier douanier à remplir. On sait qu'on ne doit pas transporter de produits frais au Chili, et on en a pas, mais on a apporté tous nos pots (huile, mayonnaise*, moutarde) puisqu'il y a une cuisine dans notre appart à Valparaiso. Dans la déclaration il est écrit pas de produits dérivés du lait etc..., Pierre tient à ce quon dise "oui" au transport de produit frais, s' il y a lieu on expliquera ce qu'on a et au pire ils le conserveront.

* À noter qu'ici  et au Pérou et en Bolivie, la mayonnaise est conservée à la température pièce, on en a consommé en masse et on a pas eu de problème.

Le paysage est très beau, on traverse les Andes avec ses sommets enneigés. On arrive aux douanes à 12h30, et on doit être pas loin de 4000 mètres. Le bus se met en ligne car on doit attendre notre tour, on n'est pas les seuls ici. On attend dans le bus une bonne demi heure et on nous dit de descendre du bus. On se met en rang pour entrer dans le poste douanier, on passe en premier dans la rangée pour sortir de l'Argentine et ensuite on passe pour entrer au Chili, mais ce n'est pas ici qu'on montre notre déclaration (contrairement à ce qu'on dit sur certains sites web, on a pas eu à payer de frais d'entrée comme citoyen canadien,  ouf! 264$us d'économie). On entre à nouveau dans le bus et là le bus se remet en ligne pour passer la 2ieme étape, le scan des bagages. On nous refait descendre du bus et on entre dans la pièce où nos gros bagages passent au scan, tandis que nous on se remet en 2 rangées mais face aux douaniers et avec une tablette devant nous pour mettre nos bagages à main qu'on doit ouvrir pour qu'ils voient dedans. C'est intimidant, on a l'air des criminels en attente de l'exécution. Finalement, ils prennent notre déclaration sans la regarder, ni regarder nos bagages à main. Ensuite on nous dit de passer tous nos bagages à main dans le scanneur et on a eu aucun problème à passer nos pots de condiments ....
Le tout a pris environ 1h45 avant de reprendre la route.

On redescend les Andes, et on arrive'à Valparaiso vers 6h. Ici on est au bord de la mer, et il vente beaucoup et c'est pas très chaud (le jour maximum 19, la nuit ça descend à 10). Contrairement à ce qu'on avait prévu au départ,  c'est pas ici qu'on va faire de la plage. On prend le bus local pour se rendre pas loin de l'appart, la ville est très animée,  surtout le quartier où on habite (on pourrait dire que c'est un quartier de marginaux). L'accueil est très bon à l'hostel et on nous amène à pied à l'appartement qu'on a loué car ce n'est pas dans le même immeuble.

La chambre/appart est grande et très bien équipée (poêle au gaz, frigidaire pleine grandeur,  wifi, et tout ce qu'il faut pour cuisiner). Quand on ouvre la fenêtre, on peut entendre de la musique, des cris, des tam-tam, des chiens qui jappent, on peut dire que c'est vivant.

On s'installe rapidement puis on se rend au "supermercado". En route on trouve un endroit où s'acheter un adaptateur pour nos appareils électriques car au Chili les prises électriques sont différentes des 3 autres pays visités. L'épicerie est gigantesque et on trouve que ça coute pas mal moins cher qu'en Argentine. De plus au guichet automatique,  on n'a pas eu de problème à retirer plus de 500$ (300,000 pesos) et ce sans frais bancaire.

En soirée, on marche un peu dans le quartier, ça manque pas de bars, de restaurants, de robineux, d'artistes, de musiciens, et d'autres invididus plus ou moins louches. On engloutit chacun un sandwich shawarma en discutant avec un monsieur qui parle tellement vite en machouillant ses mots qu'on comprend rien. On se couche vers minuit, il y de l'action dans la rue, c'est un cas de bouchons.


















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